jeudi 29 septembre 2011

comme un bonbon collant beurk

un petit  mot de rien du tout
un petit mot se cache dans ma poche
(ou peut-être dans mon sac)
(ou peut-être en dessous de mon lit
tout penaud de ne pas être trouvé

mais qu'est-ce qu'il fait là, dis-moi?

il devrait sortir au grand jour
s'échapper de son silence fatigué
Il est grand temps, les mots finissent pas fondre
au fond des poches
comme des bonbons collants beurk

attends, tu ne perds rien pour attendre
m'a chuchoté aujourd'hui l'arbre majestueux
que je suis allée consulter (gratuitement, il est grand prince):

demain il a dit avec un grand sourire d'automne
il fera beau, c'est plus que certain
la météo ne ment jamais
(enfin presque jamais)
et le petit mot se risquera au dehors

zut j'ai pensé:
pourvu qu'il ne se noie pas
dans l'étang mangé comme une miette de pain
par les canards voraces

on verra, on verra

18 commentaires:

  1. un grand sourire d'automne ? ça me réconcilierait presque avec cette saison qu'en général je n'aime pas trop...

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  2. Voilà, en quelques jours, du Coum comme j'avais perdu l'habitude de lire. Un réveil salutaire !…
    Je t'embrasse

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  3. Tu participes au défi du samedi, Coum? je dis ça, c'est à cause des canards...je vois que tu retrouves ton humour (mais je sais que tu ne l'avais pas perdu) c'est très bon signe. J'ai pensé t'appeler dix fois cette semaine. Seule m'a retenue la maigritude de mon forfait téléphonique... Je suis si heureuse de te voir à travers tes mots. Je t'imagine très bien faire une grande promenade au bord de l'étang aux sortilèges, et dire bonjour aux bernaches...
    En tous cas, j'ai hâte de le voir, ce petit mot qui va sortir de ta poche comme un vieux carambar oublié.

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  4. la métaphore est belle et très juste... je crois que chacun peut s'y reconnaître... qui n'a au fond de sa poche un de ces mots qu'il ne réussit ni à sortir, ni à "jeter" définitivement?
    mais nous attendrons le tien :-)

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  5. Les mots te reviennent aux bout des doigts et ça fait bien plaisir de sentir que tu recommences à jouer avec eux :-)

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  6. contente de lire ta poésie toute en légèreté et demi-teinte... ils pétillent ces mots.....en une jolie promenade, pleine de promesse !
    bisous

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  7. Ton petit troubadour30 septembre 2011 à 13:25

    Le petit mot défroisse ses ailes qui collent un peu, rien qu'un peu; et il s'envole, il s'envole emportant dans ses yeux l'éclat de l'or du papillon.

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  8. Le petit mot ne se noiera pas, ne se perdra pas, il est déjà là... :-)
    Passe un bon week-end, Coumarine. Je t'embrasse bien fort.

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  9. Un bien joli texte plein de sensibilité et de poésie. Si tu n'as pas eu de nouvelles ces derniers temps c'est que j'ai, moi aussi eu un problème avec mes yeux. J'ai beaucoup pensé à toi. C'était moins grave mais il fallait s'en occuper sérieusement et ce que tu as subi m'a beaucoup aidée à comprendre la nécessité de préserver ce capital tellement important qu'est la vue. Je comprends encore mieux tout ce que tu dois ressentir et tu as été chaque jours dans mes pensées. Tu es vraiment courageuse amie. Je t'embrasse.

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  10. Il vaut mieux que le bonbon reste collant beurk dans sa poche plutôt que d'être goulument avalé.
    Il vaut mieux que le petit mot sorte, oui, mais alors avec beaucoup de bienveillance...
    Ta 4°enfant

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  11. Oui c'est vrai... je griffonne des petits mots sur n'importe quoi et les laisse dans mon sacs à main... et les retrouve effectivement un peu comme un papier de bonbon... j'aime beaucoup cette image !
    Porte-toi bien !

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  12. les mots comme des petits cailloux sont des petits trésors

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  13. laisse-le encore un peu au chaud si tu n'es pas tout à fait prête mais s'il te fait des "gratouillis" dans le creux de ta main alors tu ne pourras plus le
    garder trop longtemps ! nous avons hâte !
    bisous Coumarine, remets-toi bien.

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  14. Des petits mots sans façon
    voulaient commenter la chanson
    mais un clic les fit s'envoler,
    bande de moineaux effarouchés

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  15. (C'est l'Aperçu qui s'en nourrit
    Vaut mieux publier sans lui)

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  16. @Tania...je reçois pas mal d'avis me disant que les commentaires ont des tendances fugueuses...Je ne comprends pas bien sur et cela me désole...surtout maintenant!

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  17. Je me suis mise sous l'arbre à palabres ... mais je n'ai pas pleuré, je vous ai lue, je vous ai entendue, j'ai compris j'ai serré ma peine aussi comme un mouchoir noir de peine ... fait-on jamais le deuil d'essence ?

    Je vous envoie la fougue de mon âme
    Sincèrement

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un petit mot à dire?

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