lundi 6 juin 2011

Un tam tam assourdissant

Les pensées aléatoires battent leur plein, elles se déchaînent dans un tam tam débridé et chaotique.
Forcément les faits et gestes sont nerveux, saccadés et bâclés (enfin le plus souvent).

Passer sans cesse d'une chose à une autre, 
de la plus intelligente et nécessaire à la plus stupide et inutile.

Je fais je défais je vais je viens je reviens je repars je range je dérange je dis un mot je n'achève pas ma phrase je pense déjà à autre chose j'allume la radio je change de programme j'éteins la radio je prends un livre je le feuillète je soupire je le dépose j'en prends un autre je te parle je t'interromps je t'écoute à peine je pense à autre chose en t'écoutant je suis distraite par des pensées n'importe quoi je me dépêche je te dis de te dépêcher je plie le linge je m'énerve je me répète de ne pas m'énerver comme ça je prends la voiture je fais quelques courses j'oublie d'aller chez le pharmacien je prépare le repas je réponds au tél j'envoie deux sms je flâne à ne rien faire je fais dix choses à la fois je laisse tomber un bol je râle je ramasse les morceaux j'oublie ce que je suis venue chercher...
etc
Je vis comme en dehors de moi... un peu fatiguant quand même, c'est comme si je me poursuivais sans cesse, sans me rattraper jamais... de quoi être hors d'haleine... hors d'atteinte, ne plus savoir qui on est et ce qu'on fait ici

Spécialiste du tout faire vite bien et surtout efficace, je survole à une allure effrénée la plupart de mes  moments de vie, sans vraiment me poser sur eux. Je perds possession de moi-même et je ne le sais pas. Mon âme est très loin derrière moi, haletant de ne pouvoir me rattraper

Jusqu'au moment où une phrase lue ou entendue quelque part m'atteint de plein fouet.
Groggy, je suis bien obligée de m'arrêter net, de respirer posément et de regarder enfin le chemin que j'emprunte sans même m'en rendre compte, un chemin qui m'emmène là où je ne voulais pas spécialement aller...
  
image du net sais plus l'auteur

40 commentaires:

  1. je crois que nous avons tous/toutes tôt ou tard une sorte de passage à vide comme celui que tu décris, occasionné par Dieu sait quelle goutte qui n'est que le trop-plein de ce que nous avions toujours cru assez bien gérer jusque-là...
    mais ce que j'écris ici ne t'aide pas, sans doute ;-)
    courage, on en ressort aussi, tu sais, de ce marasme :-)

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  2. L'activité finit toujours par me ramener à ce que je suis.
    Ma façon de respirer me révèle souvent où j'en suis. Je m'entends haleter, respirer dans un dé à coudre; alors je me dépose un instant pour tout faire repartir du ventre. Des fois ça marche, des fois non :)

    Bonne soirée :)

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  3. Ho tiens on dirait moi! ^^

    Par période je suis comme ça tout le temps et ça dure jusqu'à l'épuisement. Ensuite un gros coup de cafard, quelques jours un peu amorphe et ça repart au même train. :(

    à force ça fatigue drôlement cet état... alors j'ai commencé à "me poser pour réfléchir à tout ça"...

    J'avoue j'ai pas vraiment trouvé le pourquoi du comment même si j'ai quelques pistes.. je me dis aussi que ça doit être ma nature!

    Néanmoins avec les années j'ai de plus en plus de moments plus paisibles où je prends le temps de l'instant et où je le savoure.

    Mais quand même dans l'ensemble je reste dans la dynamique de ce que tu décris : l'impression de n'avoir jamais assez de temps pour faire tout ce que je voudrais faire et pourtant ne pas faire tant de chose que ça! :O

    Hyperactivité cérébrale mal canalisée?? ;))

    Bon ceci dit tu comprends que je compatis ;) pour autant je suis pas rassurée!! ;P

    je te serre :)

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  4. @Adrienne... il faut savoir que j'ai écris ici en usant demétaphore... ce JE est un JE universel, un toi, un il...
    Non je ne suis pas trop dans le marasme... juste un peu ;-))

    @nat... oui j'ai expérimenté cela autrefois, je me suis d'ailleurs sortie de graves crises de Spasmophilie en apprenant à respirer largement, à respirer dans le ventre (et plus dans le dé à coudre...oh la la...ça m'a aidée vraiment!!

    @Julia... nerveuse de nature je suis, nerveuse je resterai...
    Suis trop sollicitée par le dehors, je rêve de calme!!!

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  5. Faire ? Se laisser faire ? Etre ?

    j'ai envie d'être, mais je n'en n'ai pas le désir Vrai, alors je fais ou je fais semblant de faire. Je m'épuise à m'occuper de l'urgent au lieu d'écouter et de faire l'essentiel, parce que , l'essentiel parfois est dérangeant, déstabilisant.

    Ma nature contemplative et lente a besoin de temps .... mais je ne sais pas encore pour quoi.

    J'ai mis un an à comprendre que je devais passer du "pourquoi ?" au "Pour Quoi ?" (Pour Qui ?).

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  6. Il est important ce billet je trouve. Enfin, pour moi, de par cette description précise d'un certain état, il permet de mieux cerner, mieux comprendre... c'est un élargissement du personnel à l'universel...+ les commentaires évidemment, c'est un tout. C'est pas l'envie qui me manque d'écrire un long com détaillé mais non ... pas ce soir. :) bonne semaine Coumarine. Porte-toi bien.

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  7. @Julia... je reviens à ce que tu as écrit ici:
    "l'impression de n'avoir jamais assez de temps pour faire tout ce que je voudrais faire et pourtant ne pas faire tant de chose que ça! :O "
    Voilà c'est exactement ça, je vis ça trop souvent pour l'instant...;-((

    @nicole...ben tes mots je le reconnais aussi comme miens:
    " Je m'épuise à m'occuper de l'urgent au lieu d'écouter et de faire l'essentiel, parce que , l'essentiel parfois est dérangeant, déstabilisant."
    C'est ça tout à fait ça!!!

    @k.sonade... oui élargissement du personnel à l'universel, c'est ça...
    Je comprends que tu n'ai pas trop le courage d'écrire longuement (même si j'aime bien tes comm) mais ça m'arrive quelques fois: je lis, j'apprécie fort et ... pas envie de me fouler en mettant un commentaire, surtout que j'ai l'impression qu'on attend un lonnnnnnnnnnnnng commentaire (oui je sais je me trompe...)

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  8. Je suis comme toi. Je mets 10 heures à faire ce que des gens "normaux" règleraient en 10 minutes.
    J'avais pourtant trouvé chez toi quelqu'un pour me rassurer, me consoler, me dire que je n'étais pas une procastineuse mais une scanneuse. C'est sûr ça fait tout de suite plus chic.
    Mais je n'ai pas encore eu le temps de lire vraiment, et de m'impliquer vraiment.
    Alors je vis. En courant après le temps les minutes en ayant l'impression de ne jamais réussir à rattraper ni l'un ni les autres...
    Et ça fait mal.
    Mais peur surtout.

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  9. @Pastelle...héhé... c'est J.PH Touzeau du blog Révolution Personnelle qui parle d'être un scanneur et c'est vrai que ça fait plus chic...
    (mais tu fais tellement de choses, et de JOLIES choses en plus...);-))

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  10. Une sensation que je connais bien, je m'éparpille souvent mais il en sort parfois du bon.

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  11. En ce moment, les phrases, les idées m'ont désertée..

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  12. Ah ce que j'aime quand tu écris comme ça !

    En dehors du sens du propos, c'est le style, le rythme qui m'emporte, comme une transe.

    J'aime énormément.

    Merci Coum'

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  13. A moins d'entrer au couvent, ces petits chaos quotidiens nous accompagneront longtemps, jusqu'au bout peut-être…

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  14. Oh, oui, je te comprends, et c'est épuisant de ressentir ça. Et en plus je me dis dans ces moments là que le temps passe, que je le gâche, et ça m'entraîne encore plus dans le tourbillon... Se poser, oui, mais ce n'est pas si simple de faire taire les pensées qui nous bombardent!

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  15. @mab... j'aime faire les choses en conscience, ne pas m'éparpiller justement ;-))

    @Clara... qu'est-ce qui pourrait t'aider à retrouver les phrases... je sais combien elles sont importantes pour toi

    @Suzame... ton commentaire me fait chaud au coeur (ainsi que ton mail auquel je répondrai dès que possible...)

    @Vertumne... je pense pas que les gens au couvent sont épargnés de chaos: sans doute sont-ils différents des nôtres;-))

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  16. @Sarah... (j'aime ce prénom! c'est celui de ma petite fille de un mois!)
    D'abord bienvenue à toi... j'ai posté au moment de ton commentaire
    Non c'est pas simple de se recentrer, parce que comme tu le dis l'impression de perdre son temps est pénible...

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  17. Quel beau post !
    J'aurais aimé écrire ces mots tant ils correspondent à mon ressenti. Peut être auraient-ils apaisé la lancinante douleur...

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  18. Signal d'alarme .Faut te(re)poser Coumarine... T'aurais pas besoin de mer par hasard? Va lire Alain.
    Ou question : est ce une exercice- récréation très réussi d'écriture?

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  19. Bonjour Coumarine
    j'étais absente qqs jours...

    en te lisant je me suis revue , telle que j'agissais jusqu'en 2006 ou la vie m'a obligée à stopper net ma cadence infernale ...je ne savais ni ne voulais me poser, mon esprit travaillait sans cesse, j'ignorais le mot repos...
    le cancer d'abor, un premier, un deuxième, puis les douleurs invalidentes... je em suis demandée pourquoi payer un tel prix...
    et j'ai appris peu à peu, j'ai trouvé des réponses aussi... j'ai appris à me "reconnaitre" et à savoir que la seule chose véritable que je voulais pour les années à venir (combien à ce jour ??? mais qui le sait !) je voulais VIVRE SEREINE...et seulement à partir de là , j'ai pris le temps...

    parce que le corps me l'avait imposé avec violence ....
    et je vois à présent ce que je ne voulais pas voir avant : la lumière !
    bonjour aussi à toi Nicole86.. et à vous toutes ici
    j'adore ton blog Coumarine, je vais lire les deux posts que j'ai raté
    bisous

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  20. COUCOU ! j'opte pour l'exercice récréation d'écriture très réussi :))... j'aime bien cette idée. avec une certaine distance entre le vécu immédiat et l'écriture : y'a une synthèse qui s'opère et finalement le sens s'inscrit aussi dans le rythme, comme dit Suzame comme une transe qui nous emporte. ouaip ! A LIRE TOUT HAUT :)

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  21. Et voilà , une de plus !
    comme je comprends très bien cet état là , qui fatigue ,palpitations , accompagnées de douleurs au dos , aux épaules , le poids de ces journées que l'on croit pas si remplies que ça , mais ...ces choses entamées , ces maladresses , ces conversations à peine finies

    oui , parfois , on ....j'aspire à du calme , mais dès qu'il s'installe , je trouve la vie ennuyeuse
    y'a t'il une alternative ?
    Sans doute , je ne la trouve pas

    merci pour ce billet tellement bien écrit , vraiment ..

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  22. Cela me fait très précisément penser au film de Chaplin "Les temps modernes".
    Tout va bien au début, ça monte en vitesse, ça va encore, ou pour un quart de poil, tout part en vrac.
    Slow down baby !

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  23. @Cloudy...j'ai lu de bien beaux mots chez toi... faut pas comparer... courage...

    @Charlotte: tu poses une bonne Q:
    " est ce une exercice- récréation très réussi d'écriture"... bingo! chez moi c'est toujours un peu ça, même si je dis des choses vraies que je vis réellement
    Mais tu m'as vue dimanche, t'ai-je semblé fatiguée??? ;-))

    @Nanou... merci pour ton témoignage touchant...vivre sereine est réellement important, je suis bien d'accord avec toi...

    @k.sonade..oui oui oui, faut lire mon billet tout haut... toi l'actrice, tu l'as bien deviné (ainsi que la musicienne et danseuse Suzame)
    J'ai voulu écrire ce billet dans un rythme un peu fou, pour faire comprendre ce que je veux dire en fait
    Je préfère de loin ça que avoir l'air de donner une leçon...
    merci à toi;-))

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  24. @à K.sonade encore... d'ailleurs hein! le titre du billet... c'est bien le rythme qu'il veut induire...

    @Jeanne...sans avoir rien à faire, je suis sûre que tu t'ennuies ferme... c'est vraiment pas ton genre... j'admire d'ailleurs tout ce que tu es capable de faire, si si c'est la vérité!

    @PPM...coucou, ça fait plaisir de te revoir, tu sais...oui maintenant que tu le dis, je comprends que ce billet fasse un peu penser à ce film de Chaplin ..
    et tu vas bien toi?

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  25. Ton billet me fais sourire. C'est ainsi que je t'ai toujours imaginée.
    Ce qui te rend profondément émouvante, c'est ton aptitude à t'en rendre compte et à en souffrir souvent aussi. Les mots peuvent mentir un certain temps, après leurs mensonges, leurs masques s'épuisent et finissent toujours par être anéantis par la vérité.
    Tu es une femme dynamique, tu as les réponses en toi qui explique pourquoi.
    Mais rassure-toi car moi par exemple jusqu'à ma dépression, j'ai toujours été comme toi, partout à la fois, physiquement et psychologiquement jamais au même endroit. Une amie m'a dit un jour : "tu es bien, là où tu n'es pas"
    Ca me bouscule encore aujourd'hui...

    J'adore ton billet, tes phrases folles sans ponctuation, une vraie course à la montre.
    Bravo.
    Et merci surtout pour cette sincérité que tu nous offre.

    Je t'embrasse fort Coum

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  26. Tu décris merveilleusement bien le quotidien de la plupart d'entre nous.

    Et puis, quelque chose nous oblige à nous poser... à nous rendre compte que nous vivons à côté de nous... et à regarder à l'intérieur de nous-mêmes.

    Heureusement !

    Je te souhaite une excellente journée. Bizzz

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  27. Fatiguée ?Non pas du tout. Mais il suffit parfois d'une mauvaise nuit et le lendemain on est mal en bien des points.

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  28. @Li... ben je sais pas être autrement que sincère... je crois que ça se sentirait si je disais des trucs pour "faire bien"
    Par contre, je vais te dire, j'aime bcp écrire en dehors des normes (par ex sans ponctuation...)

    @Turquoise...merci pour ta visite
    je crois que c'est important de regarder à l'intérieur de nous-mêmes de temps en temps ;-))

    @Charlotte...ouf tu me rassures ;-)))

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  29. A la demande de FCplume, je mets le commentaire qu'il n'a pas pu mettre ce soir...
    (merci à toi...)

    "Et voilà une fois de plus la puissance du style qui nous emporte, sans respiration posible, dans le rythme infernal de la vie de beaucoup de je, tu, il, nous... Tout ça va si vite que nous avons envie de crier stop avec toi! C'est vrai, arrêtons, prenons le temps de respirer... de respirer vraiment en prenant conscience de la forme, de la durée, du bruit et du flux en nous-mêmes de cette chose si importante... l'inspiration qui fait vraiment vivre! Merci pour cette belle entrée, Coum! Elle me parle tant elle est vraie. "

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  30. Poser des mots sur mes maux, je me lance

    Le rythme de tes mots qui défilent à cette allure qui était la mienne !
    Vouloir toujours aller plus vite, plus loin, et surtout ne pas s’arrêter,
    le sommeil s’enfuit, le physique ne suit plus et l’âme….l’âme ?
    Puis le chaos, le trou noir et ne plus savoir. Pourquoi cette hyperactivité, ce besoin de s’épuiser pour fuir….mais fuir quoi ? qui ? et pourquoi ?
    Premier diagnostic la dépression, un second le choc post-traumatique, aujourd’hui après 10 mois de traitements (13 médocs/jour), de suivi thérapeutique un mot sort : la bipolarité !!! Tout ce temps pour rien, presque rien car beaucoup moins speed mais ces sauts d’humeur, des jours et des nuits à dormir puis des nuits blanches, envie de tout faire mais ne rien faire car plus d’envie.
    Alors oublier le passé ? Ne pas penser à l’avenir ? Pour panser mes maux et vivre le jour présent. Une pensée, un rêve….lâcher prise…….

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  31. merci Nathy pour ton témoignage émouvant
    Je crois que la bipolarité est une maladie difficile à supporter, à vivre au quotidien
    Bon courage...

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  32. c'est émouvant tout ce qui se passe ici, outre l'écriture " sans ponctuation" ( si ce n'est qu'elle est dans le halètement des mots qui courrent), que j'aime beaucoup et à laquelle j'adhère, j'ai lu avec grand intéret...

    Je fais partie de ce qu'on appelle ' les natures lentes', les contemplatives...les grosses dormeuses, et je" peste" souvent contre ce temps qui est à côté de moi et qui file sans m'attendre, il pourrait faire un effort que je me dis souvent...c'est difficile mais un jour j'ai décidé que mon rythme était le bon, je tente, sauf dans l'urgence, de me laisser être ce que je suis...c'est à dire une énergie lente qui se pose souvent, et je me suis rendue compte de cette chose folle, quand ça m'est permis ( oui, parceque pour l'instant je ne décide pas encore de tout, boulot, etc) je fais plein de choses sans m'en rendre compte...alors que si je me mets la pression, je ne fais rien...moralité, tentons de nous connaître nous mêmes et reconnectons nous à notre propre centre, c'est dur je sais mais c'était juste un tout petit témoignange...hop, je retourne sous mes fougères...

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  33. Je me retrouve bien dans cet état que tu décris...
    j'essaie d'apprendre la lenteur...j'y suis un peu obligée par le manque de souffle..Peut-être vais-je devenir calme..Ce qui est terrible, c'est que beaucoup me croient calme..je n'essaie pourtant jamais de tromper mon monde, et si je les trompe, c'est malgré moi..

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  34. Juste une remarque, j'ose me permettre (qui aime bien châtie bien n'est-ce pas), parce que cette faute m'étonne de votre part: on ne dit pas "Les pensées aléatoires battent leur plein" mais "battent son plein", en référence au son, plein et entier, des tambours que l'on battait pour célébrer un événement. Evidemment, cela choque un peu l'oreille si on ne connait pas l'origine, si bien que beaucoup optent pour "Les pensées aléatoires battent plein son". Un peu prétentieux, mais ce n'est plus fautif....

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  35. bonsoir Annie
    Alors là vous avez piqué ma curiosité!! (j(aime apprendre et vous avez bien raison d'attirer mon attention sur l'expression!)
    Je suis bien sûr allée à la recherche sur google, et j'ai trouvé que "plein" dans cette expression étant considéré comme un subst, "son" est un possessif qui s'accorde avec son substantif
    Donc les pensées aléatoires battent leur plein
    Ce n'est pas que je veux avoir raison , j'aime bien l'échange au sujet de la grammaire et de l'orthographe... et je voue en remercie d'avoir éveillé ma curiosité...
    http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#plein

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  36. Je trouve l'image du net dont tu ne sais plus l'auteur magnifique, il y a une intention, un mouvement rare, très beau.

    Bleck

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  37. @Bleck... moi aussi j'adore cette illustration et je suis triste de l'avoir enregistrée sans avoir pensé à en épingler l'auteur...
    merci à toi!

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  38. Bonjour Coumarine,
    Quelques bisous à la traîne de ce texte que j'aime beaucoup.
    En espérant que tu vas bien ;-)

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  39. bonsoir D&D
    oui en gros je vais bien... contente de te "voir" ici
    Envie de te demander si TOI tu vas bien?

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  40. Il me semble bien que ça tient debout ;-)
    Manque peut-être un peu de fraîcheur, mais
    ça devrait se résoudre à mes prochains congés !
    Je t'embrasse :-)

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